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  • sandra-berger5

Pourquoi attendre le besoin d'une communauté de pratiques

Toujours en direct du Québec, je te pose la question petit Padawan : « D’où vient le besoin d’une communauté de pratique ? »


Ne t’échine pas à chercher la réponse avec ton ami l’Internet, je réponds dans le carrousel mais la question est plutôt "Doit-on forcément attendre d’avoir besoin d’une communauté de pratique pour en déclencher une ?". Ne peut-on pas anticiper et préserver l’humain en lui proposant une solution avant qu’il en ait besoin ? Doit-on attendre d’être malade pour prendre soin de soi ? Doit-on attendre de perdre pour dire qu’on a aimé ? (Réfléchis bien, tu as 4h !)


Allez, tu le sais, ta maman te l’a dit mille fois, «mieux vaut prévenir que guérir».


Et elle a peut-être même ajouté : « Seul on va plus vite mais à plusieurs on va plus loin ».


Tu le sais, ta mère a toujours raison, alors quand vas-tu comprendre qu’au boulot, on résout davantage de problèmes à plusieurs, plus vite et mieux ; et que parfois même, on ne résout rien, on innove, on partage, on améliore ?


Et l’enseignant, le formateur, le prof, le « tu l’appelles comme tu veux », bosse trop souvent seul, chez lui, avec ses connaissances et son copain Internet et pas assez avec les autres. Il ne confronte pas suffisamment ses savoirs et ses savoir-faire, ses idées, ses doutes sans jugement avec aide et volonté de partager. Il ne raconte pas ses difficultés à d’autres qui en vivent tout autant et qui galèrent aussi. Il va au combat, la fleur au fusil, en ayant parfois trop la confiance (comme dirait l'autre) et sans jamais avoir demandé conseil ou critique.


Alors ? Toujours persuadé qu’un atelier de partage de pratiques n’est pas nécessaire ? Que c’est du luxe ? Un investissement inutile ?


PS : Tellement persuadée de mon truc (la nécessité de co-apprendre si tu n'as pas suivi), demain je vais partager mes savoirs en running et mes foulées avec des montréalais histoire de voir si, au-delà de la possibilité de rencontrer des gens du cru, de renifler la sueur québécoise, on court pareil des 2 côtés de l'Atlantique. C'est ça apprendre avec et au contact des autres !














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